Le diagnosticl Comment fait-on le diagnostic de fibromyalgie ?
Cette maladie a été longtemps méconnue.
Elle est encore réfutée par de nombreux médecins qui ne voient en l'association des différents symptômes qu'une expression du large éventail des affections psychosomatiques.
Depuis 1992 elle est reconnue par l'OMS comme une maladie rhumatismale (rhumatisme non spécifié).
La principale difficulté réside dans l'absence de toute anomalie biologique, radiologique ou histologique détectable.
On parle encore assez souvent de «maladie invisible» ou de douleur sans substratum organique.
Les critères diagnostiques sont cliniques et se limitent, à l'heure actuelle, à ceux établis en 1990 par le Collège Américain de Rhumatologie (CAR).
Ces derniers associent au tableau de douleur chronique diffuse (telle que définie plus loin), une sensibilité à la palpation d'au 11 des 18 points préalablement définis.
La douleur chronique est définie par une durée d'évolution d'au moins 3 mois.
La douleur est diffuse si elle intéresse les côtés droit et gauche du corps et siège au dessus et en dessous de la taille.
Une douleur squelettique qui va de la tête aux pieds doit également être présente.
Ce diagnostic purement clinique ne sera posé par le médecin qu'après élimination de toute autre cause organique des symptômes (myopathie, rhumatismes chroniques d'autre nature, myosite…).
Par ailleurs, il devra distinguer la fibromyalgie du syndrome de fatigue chronique qui est une maladie très proche.
Certaines formes de fibromyalgie sont associées à d'autres maladies, en particulier des rhumatismes inflammatoires.
C'est le cas par exemple de la polyarthrite rhumatoïde où, malgré la réponse au traitement, le malade continue à avoir mal à cause d'une fibromyalgie secondaire.
Les points sensibles à la pression sont les suivants : sous-occipitaux, cervicaux bas, trapéziens, au niveau de l'omoplate, des deuxièmes côtes (à l'insertion de la côte sur le sternum), des épicondyles (coudes), des fessiers, des grands trochanters (fémurs) et des genoux.
Parfois, les gens qui souffrent de fibromyalgie ne remarquent l'extrême sensibilité de ces points qu'au moment où un médecin pratique une pression à ces endroits
Ces critères de diagnostic de la fibromyalgie sont très critiqués, car trop limités et trop réducteurs.
De nombreux symptômes, fréquents dans cette maladie, ne sont pas pris en Points.
Les points sensibles à la pression sont les suivants : sous-occipitaux, cervicaux bas, trapéziens, au niveau de l'omoplate, des deuxièmes côtes (à l'insertion de la côte sur le sternum), des épicondyles (coudes), des fessiers, des grands trochanters (fémurs) et des genoux.
Parfois, les gens qui souffrent de fibromyalgie ne remarquent l'extrême sensibilité de ces points qu'au moment où un médecin pratique une pression à ces endroits
Ces critères de diagnostic de la fibromyalgie sont très critiqués, car trop limités et trop réducteurs.
De nombreux symptômes, fréquents dans cette maladie, ne sont pas pris en compte.
C'est le cas des maux de tête (céphalées), de la fatigue au moindre effort, des sensations de fourmis dans le corps et de l'intolérance extrême au froid au niveau des extrémités.
Les douleurs gynécologiques sont également ignorées, ainsi que l'intolérance aux pressions sur toutes les masses musculaires, l'intolérance aux sièges durs, l'hypersensibilité des pieds, la station debout très pénible. De plus, l'évaluation des différents symptômes utilise des échelles de mesure souvent inappropriées pour la fibromyalgie car élaborées pour d'autres maladies.